Un hommage à l’auteur pragois qui, malade et travaillant sans relâche à ses textes, plante tout là pour faire rire une enfant, la distraire de sa peine, la faire rêver.
Novembre 1923. Un parc. Kafka, malade, tombe sur une petite fille en larmes. Sa poupée a disparu. Kafka a un élan.
« Elle n’est pas perdue, ta poupée, elle est partie en voyage.
– Comment vous le savez ?
– Parce que… elle l’a écrit dans une lettre.
– Vous me montrez la lettre ?
– Je l’ai laissée chez moi, mais je te l’apporterai demain. »
De retour chez lui, Kafka se met à écrire la missive de la poupée en y apportant toute l’application qu’il consacre habituellement à son œuvre. Le lendemain, Kafka retrouve la petite fille et lui lit la lettre, dans laquelle la poupée explique qu’elle avait envie de voir le monde, mais qu’elle n’oublie pas son amie. D’ailleurs, elle s’engage à la tenir au courant de son voyage.
Pendant des semaines, l’auteur écrit chaque jour une lettre de la poupée à la petite fille. Il meurt peu après. Les lettres n’ont jamais été retrouvées.
Thomas Gunzig s’est amusé à les réécrire, LéZaâr Cie à les mettre en scène… La poupée de Monsieur K nous offre la possibilité de ressentir un moment d’empathie pour l’humanité entière.
Place : 10 €
LéZaâr Cie
Écriture originale : Thomas Gunzig – Mise en scène : Laïla Zaâri et Vincent Raoult – Interprétation : Laïla Zaâri et Michel Carcan – Scénographie : Vitalia Samuilova – Création lumière : Dimitri Joukovsky – Création sonore : Clément Waleffe – Musique originale : Patrick Waleffe – Travail du corps : Michel Carcan – Travail chorégraphique : Elisabetta La Commare – Avec les voix de : Audrey D’Hulstère, Sébastien Hébrant et Thomas Gunzig – Construction : Karl Autrique – Régie : Arnaud Lhoute
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